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Dead Pop Club c'est déjà plus de vingt ans de carrière, trois albums sous la bannière Crash Disques (Guerilla Poubelle, Portobello Bones, Justin(e), Les Thugs, label tenu par Marsu, ex manager des Bérus), près de 200 concerts en France, des apparitions remarquées sur de nombreux festivals (Rock En Seine sélection Telerama, Furia, Les Inaperçus à Glaz'art, festival Rock Sound...), mais aussi dans quelques salles mythiques (l'Élysée-Montmartre, le Bataclan, le Trabendo, la Boule Noire...), des affiches aux côtés de Samiam, Rival Schools, Goldfinger, UMFM, Teenage Bottle Rocket, Wampas, NRA, UK Subs, Guerilla Poubelle, La Ruda, Flying Donuts, Trail Of Dead, un dernier album "Trailer Park" salué par la presse et depuis sorti au Japon.
A force de s'entendre dire qu'il a tous les atouts en main pour rivaliser avec les groupes anglo-saxons, Dead Pop Club s'est finalement décidé à traverser la Manche, comme pour prouver que le complexe anglo-saxon n'avait plus lieu d'être en 2010. Quelques tractations "in english" plus tard, le quatuor français s'envole pour l'Écosse, direction Glasgow, et collabore avec le producteur Chris Gordon, guitariste chanteur de Baby Chaos. Le fruit de leur collaboration est Home Rage : 12 titres qui redéfinissent Dead Pop Club comme une formation power pop punkisante au sens le plus large de ces termes. La force mélodique du groupe n'a jamais aussi bien été mise en valeur.
Au travers des euphorisants "Freaks and Geeks" et "Super Loser", du touchant "I Don't Care", du très Foo Fighters "Second Chance", du poignant "Right At Your Door", d'un "Shut The Fuck Up" aux allures de coup de boule, ou encore de la montée en puissance émotionnelle qu'est "Priority Seating", véritable clin d'oeil avoué à Weezer, Home Rage se révèle tranchant, direct et sacrément entêtant. "These guys fucking rule !" aurait (peut-être) dit Dave Grohl ... s'il avait écouté le disque. Home Rage n'est peut-être pas l'album de la maturité, par contre il est sans aucun doute celui de la maturation (de plus, a-t-on vraiment envie d'être traité de mature quand à plus de 30 balais on continue à s'agiter comme des ados sur scène ?).