JEREMIE DALSTEIN : High anxiety EPref. DISTRO

Tout amateur de punk rock dans notre bel hexagone connaît musicalement JÉRÉMIE DALSTEIN.
Six cordiste et chanteur des audacieux FLYING DONUTS, l’homme a roulé sa bosse vingt ans durant, du café-concert vosgien aux grands festivals français, en passant par les scènes des pays de l’Est, de l’Europe et du Canada. Un roi de la route et un compositeur prolifique. Et même si l’aventure du trio s’est soudainement arrêtée en 2016 après un bon millier de concerts, ses chansons façon uppercut ont marqué toute une génération de passionnés de rock au sens large.
Si Jérémie n’a jamais déposé les armes, il s’est montré plus discret depuis. A noter tout de même que son groupe grungy d’enfance DAALE, fraichement reformé en 2018, travaille sur un second album et son interprétation vocale de «21th Century Digital Boy» (BAD RELIGION) sur «Under Their Influence» (album de reprises par les BURNING HEADS) mérite également d’être portée à son crédit.
«HIGH ANXIETY», premier 45 tours paru sous ces pavillons bien connus que sont KICKING RECORDS / JOSE RECORDS et BLACKOUT PROD et enregistré chez l’ami de toujours MATHIEU KABI (THE REBEL ASSHOLES, THE BRADLEYS), est une mise à nue de l’artiste, une forme de thérapie pour combattre un trouble qu’il tente d’éradiquer jour après jour. Avec comme meilleure arme sa passion pour la musique.
Ses dernières années ont été difficiles d’un point de vue personnel, et ce disque se veut comme un véritable exutoire à ce quotidien marqué par les déceptions, la peine et les remises en question. Le temps de trois morceaux, dont une irrésistible cover des POSIES qui ira jusqu’aux oreilles de son compositeur original KEN STRINGFELLOW (lequel félicitera Jérémie en retour pour sa version), cet EP bousculera l’auditeur tout en lui remémorant le talent de composition et le sens de la mélodie de celui qui a écrit une des plus belles pages du rock high energy en France avec son talentueux trio, entre 1996 et 2016.
Oui, «High Anxiety» sonne à la FLYING DONUTS. Oui, ce projet solo est salvateur pour celui qui s’est entouré de JULIEN BARDOU (BILLY GAZ STATION) à la basse et de son frère BENJAMIN DALSTEIN (FLYING DONUTS) à la batterie. Et non, ce premier EP ne demeurera pas un one shot. La suite de son aventure solo est en cours d’écriture. Tout comme cet autre projet, nommé TIDES TO COME et monté avec des musiciens charentais de haute voltige enclins à porter haut le songwriting de Jérémie.
Là aussi le travail d’écriture est en cours et un premier album devrait voir le jour en 2024.
La musique donne des ailes, la musique est salvatrice. Rebirth or die, Jérémie s’est battu
et à choisi de se relancer pour mieux atterrir sur scène très prochainement, en solo,
accompagné de sa guitare acoustique ou bien avec l’un de ses deux groupes. A suivre !

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